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La Thora nous apprend qu’avant de descendre sur terre, les âmes sont séparées en deux parties, l’une masculine, l’une féminine. Lorsqu’un homme et une femme se marient et passent sous la ‘Houpa, ce sont ces deux moitiés d’âmes qui se retrouvent.

Comme l’écrit Rav Nathan Shapir, dans son excellent livre (« Le Chiddoukh », éditions Torah-box), « Il est en effet écrit « qu’Hachem forme les couples » (Midrach Rabba Paracha Vayétsé). Notre conjoint nous est ainsi déjà prédestiné, comme il est dit :

«  Quarante jours avant la création de l’embryon, une voie céleste (bat kol) proclame : la fille de celui-ci est destinée à celui-ci » (Traité Sotah p.2).

La plus grande émotion

Dans son livre, Rav Shapir donne des conseils pratiques pour bien mener cette rencontre si importante. Car de nos jours, la transmission dans ce domaine, qui se faisait de père en fils et de mère en fille, c’est totalement perdu dans la société laïque.

Aujourd’hui, dans la société occidentale, ceux qui désirent se marier pensent souvent que c’est en vivant ensemble que l’on parviendra le mieux se connaître et donc prendre la bonne décision.

Mais force est de constater que les mariages qui ont lieu après une telle relation ne sont pas très réussi : avec plus d’un divorce sur deux en France, l’échec de cette technique est flagrant.

Pire encore, ces couples d’essai finissent dans l’immense majorité par se séparer avant même de se marier, laissant des êtres meurtris, cherchant à panser leurs blessures, de plus en plus aigris à chaque nouvelle relation et à chaque séparation.

A l’inverse, un chidou’h permet de cerner la personnalité de l’autre sans être troublé par une relation affective, permet de gagner un temps précieux et d’épargner de nombreuses souffrances.

Par ailleurs, un chidou’h n’est pas, comme le pense beaucoup de gens – qui n’en ont jamais fait ! – un moment formel, dénué de romantisme.

Au contraire, il n’y a pas de plus grande émotion que de rencontrer celui ou celle qui partagera notre vie, dans une rencontre faite de pureté, d’envie de construire, de respect et de perspective d’avenir.

Entrer dans la tradition ancestrale du chidou’h, c’est vivre un moment décisif et constructeur, emprunt du plus grand romantisme qui soit et de la plus grande pureté, dans le désir de construire, selon l’expression de nos Sages, « une maison solide dans le peuple juif » (bayit neeman beIsraël).

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