« Hospitalisé d’urgence en service de réanimation d’un grand hôpital, Sylvain, mon père, est plongé dans le coma artificiel…
Atteint d’une affection pulmonaire fulgurante, il devient dépendant des machines (respirateur et dialyse) et ne peut être sorti de son coma. Il est donné pour mort par toute l’équipe médicale.
Un dimanche, le chef de service essaye de nous convaincre d’abréger ses souffrances. Totalement paniquée, je parviens à demander, et obtenir une brah’a de l’Admour, qui me certifie que mon père « retrouva sa santé, et deviendra un Ben Thora ». Nous avons fait un pidyon néfesh.
Le lendemain, lundi, jour de Pourim Katan, en arrivant dans sa chambre, l’infirmière nous apprend que mon père avait réussi à respirer sans la machine pendant trois heures.
En une semaine, il a pu se libérer de toutes les machines qui lui permettaient de vivre, et est sorti du coma. Il a retrouvé toutes ses fonctions, et se trouve aujourd’hui dans un service de kinésithérapie pour retrouver ses muscles.
Selon les mots de l’équipe médicale, « c’est un miracle, il n’y a pas d’autre explication possible. On ne lui donnait aucune chance ».
Plus encore, mon père a commencé à se renforcer, et à décider de venir vivre en Israël. La bra’ha de l’Admour s’est pleinement réalisé. »