« Il prie longtemps, mais ses prières montent très vite au Ciel »
Le voyage de l’Admour de Tchernobyl, qui eut lieu fin janvier, marqua les cœurs et les esprits : près d’un millier de Juifs français purent bénéficier de ses conseils et de ses bénédictions. Compte-rendu d’une expérience spirituelle.
« Il prie longtemps, mais ses prières montent très vite au Ciel ». C’est par ces mots que le Grand Rabbin de France, Rav Yossef-Haim Sitruk, a commenté la venue, à son domicile parisien, du Rabbi de Tchernobyl chlita.
En effet, à chacun des voyages en France de l’Admour de Tchernobyl, Rav Sitruk tient à profiter de la kedoucha du Tsaddik.
Il faut dire qu’en terme de kedoucha, l’intensité était à son comble durant son récent voyage, où l’Admour, malgré la neige et sa fatigue, a pu rencontrer près d’un millier de Juifs français, venus pour demander conseils et bénédictions, lors de réunions chez des particuliers ou de la grande Soirée consacrée à la parachat ha-Manne.
Et la fusion fut intense et pleine d’émotion. En sortant de l’entrevue avec l’Admour, certains ressortent les larmes aux yeux, d’autres un sourire radieux aux lèvres, d’autres encore avec une expression d’intense réflexion.
Une personnalité hors du commun
Il faut dire que la chaleur du Rabbi, sa concentration, son amour de l’autre, son soucis de trouver la bonne solution pour chacun, transforme une simple discussion en une expérience spirituelle.
« Je n’en reviens pas, raconte l’un des privilégiés à la sortie d’un entretien avec le Rabbi. Je l’ai rencontré il y a quatre ans durant quelques minutes. Il s’est souvenu de moi, et m’a même demandé, sans que je lui donne de précision, où en était l’affaire dont je lui avais parlé, et pour laquelle je lui avais demandé conseil ! »
Le point culminant de son voyage fut naturellement la grande soirée du 21 janvier dernier, consacrée à la Parachat ha-Manne, où plusieurs centaines personnes se sont rassemblées pour lire la paracha et voir l’Admour et Rabbi David Pinto chlita.
Emotion, kedoucha, prières ferventes, rires et larmes, rythmé par les chants de Meda Tassa, enfant-chanteur prodige, qui enchanta les cœurs.
Lors de cette soirée, les Juifs français ont montré qu’ils savaient ce que signifie le kavod haThora et la yirat Hachem.
Quelques images lors du voyage du Rabbi en France…
