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rabbi shimon bar yohai

Un enfant de trois ans retrouve la vie sur le tombeau de Rabbi Shimon Bar Yo’haï, lag baomer. Lisez le témoignage poignant. Attention âmes sensibles…

Dans le Séfer de Hiloula Harachbi (p.63), on rapporte une histoire terrible, racontée par un témoin présent sur les lieux :

« Je vais vous raconter un miracle extraordinaire, que j’ai vu de mes yeux qui s’est passé le Lag Baomer 1923, à Mérone. Cette année-là, Lag baomer tombait un chabbat. Ce fut un chabbat exceptionnel, plein de sainteté. Nous avons prié dans la synagogue de Rabbi Chimon Bar Yo’haï.

Le samedi, après Moussaf, on entendit un grand bruit : un enfant poussa un cri. Sa mère était à ses côtés. On lui avait fait la première coupe de cheveu sur la tombe du tsadik, comme le veut le minhag. Le père de l’enfant n’avait pas pu voyager, la mère était donc venu seule.

Soudain, l’enfant, qui avait quelques mois plus tôt, était gravement malade, contracta à nouveau sa terrible maladie.  Il fut posé dans l’une des petites pièces construites sur le toit de la tombe du Rachbi (Rabbi Chimon Bar Yo’haï).

Pour respecter le loi en vigueur, les médecins durent mettre en quarantaine tous les gens présents durant quelques jours.  Ceux qui le purent fuyèrent vers la montagne.

On entendit des cris et des pleurs, la cour fut fermée, et gardée par des policiers.

Les gens se posaient des questions : « Est-ce possible que le fils unique de cette femme, qu’elle a emmené pour sa première coupe de cheveu dans ce lieu saint, trouve la mort aujourd’hui ? »

Et moi, j’ai vu cet enfant posé, blême et mort, sur la terre.

Tout le monde était accablé de tristesse et personne n’eut le cœur ni de faire kiddouch, ni faire le repas de chabbat.

Soudain, la mère de l’enfant se leva, et comme une échet ‘hayil, prit l’enfant mort dans ses bras, et l’emmena avec courage dans la synagogue qui se trouve près de la tombe du Rachbi. D’une voix brisée par les pleurs, elle s’adressa à Rabbi Chimon Bar Yo’haï :

« Oï, tsadik, tsadik, Rabbi Chimon !

Je suis ta servante, je suis venu ici pour toi, pour faire la coupe de cheveu de mon fils unique, que tu m’as donné par ton mérite. Et je suis venu ici pour accomplir le vœu que j’avais formulé. Et hier, je l’ai amené et je lui ai fait cette coupe de cheveu, avec des chants, des tambours, un repas et de la joie, comme le veut la tradition. Et maintenant, comment puis-je partir sans l’enfant, dans la peine et la honte, et comment vais-je rentrer à la maison ? »

Et ses pleurs et ses cris s’entendaient dans toute la cour, et les cœurs étaient brisés d’entendre ces supplications et ces lamentations.

Puis elle se leva, et continua :

« Tsadik, me voici, j’ai posé cet enfant devant toi. Ne nous laisse pas dans le malheur et la honte. Nous étions venus heureux et en bonne santé,et je vais repartir avec un mort. Je l’ai amené hier devant toi, et j’ai sanctifié le Nom de D.ieu et ton nom, car D.ieu et les tsadikim sont associés dans le monde. »

On a amené le corps de l’enfant dans la synagogue  du Rachbi, et on l’y a enfermé, seul, à titre de Ségoula.

Quelques minutes plus tard, on entendit les cris de l’enfant qui appelait sa mère. On ouvrit la porte. L’enfant s’est levé et dit :

« Maman, donne-moi à boire, j’ai soif. »

Après lui avoir donné à boire, on fit grand bruit de cette résurrection, et la foule vint voir l’enfant vivant.

Les médecins se sont rassemblés et l’ont examinés, et ont constaté un événement hors du commun, au-delà des lois de la nature. On leva la quarantaine.

Ce fut l’occasion d’un grand kiddouch Hachem, et on lut la bénédiction qui contient : « D.ieu réveille les morts. »

 

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