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Une voix ds silenceUne voix dans le silence raconte l’histoire d’une famille juive aux prises avec les Nazis puis avec le pouvoir soviétique. Ce best-seller qui a bouleversé des milliers de lecteurs témoigne de la vie des Meislik, ‘hassidim de Tchernobyl. Grâce à la bénédiction du Rabbi, ils réussirent à braver tous les dangers et à rejoindre la terre promise, véritable miracle durant les années sanglantes du régime communiste.

La vie pour les Juifs d’URSS, durant les règnes de tyrans impitoyables comme Staline et ses successeurs, fut un enfer qui dura des décennies. Tout Juif soupçonné de pratiquer la Thora était incriminé de « coercition religieuse » et incarcéré dans un camp de travail en Sibérie, purgeant des peines allant jusqu’à 15 ans ou plus.

 

Batiah, née dans la famille Meislik, bénéficie d’une éducation exemplaire qui la préserve de tout compromis avec le pouvoir satanique de Staline. Dans un système où l’enfant délateur est roi, elle s’illustre par sa force de caractère, son respect infini pour ses parents et sa droiture vis-à-vis de son créateur.

 

Son père, un adepte de la dynastie des Rabbi de Tchernobyl, lui transmet les valeurs du judaïsme sans jamais céder sur ses principes de ‘hessed, de emeth et de grandeur humaine. Grâce à ce bagage, la jeune Batiah est armée pour la vie. Elle en aura grandement besoin : le respect du chabbath, de la cacherout et des fêtes relève de l’héroïsme.

 

 

A l’âge de quarante ans, la mère de Batiah fut atteinte d’une grave infection. Son époux, qui était un ‘hassid de Tchernobyl, se rendit chez l’Admour qui lui remit un talisman sous la forme d’une médaille et lui déclara que la malade devait continuellement la porter sur elle.

 

Comme le mur occidental était gravé sur la médaille, il promit que son épouse verrait encore ce mur et bénit la malade d’une longue vie. Cette bénédiction s’est réalisée alors qu’il était impossible de quitter l’immense prison que constituait l’URSS. La profonde confiance en D.ieu de toute la famille Meislik était puisée dans la tradition des Grands d’Israël, parmi lesquels on comptait le dernier représentant de la ‘hassidouth de Tchernobyl en Russie, Rabbi Ben Tsion Tradesky.

 

Le père de Batiah se rendait souvent sur sa tombe en pèlerinage, s’imprégnant de l’atmosphère de sainteté qui y régnait. Toute sa vie durant, il fut un fidèle serviteur d’Hachem, qui ne céda jamais devant ses cruels oppresseurs. Même pendant son incarcération (dû à son respect des mitsvoth) il garda toujours une foi chevillée au corps.

 

Plusieurs années plus tard, la mère de Batiah est clouée sur son lit d’hôpital à cause d’une fracture à la jambe suivie d’une double infection pulmonaire. Alors qu’elles ont enfin reçu par miracle l’autorisation de quitter le pays, cette maladie subite semble les en empêcher. Vont-elles rester prisonnières de l’enfer communiste ? Leur sort est incertain. Que va-t-il leur arriver ?

 

 

Batia raconte dans son livre comment la bénédiction du Rabbi de Tchernobyl s’exauça :

 

« Le docteur Gottein déclara que l’état de ma mère était très grave car elle était allongée là sans mouvement et sans connaissance. Étant convaincu qu’elle n’entendait pas, il d’adressa à moi pour me dire :

 

          –  Saches Batiah que, d’un point de vue clinique, ta mère est considérée comme morte. Tu dois te préparer au pire. 

 

J’éclatai en sanglots et me mis à me tordre les mains de douleur et de désespoir. Le docteur Gottein parti, je restai seule avec ma mère qui ouvrit subitement les yeux et me dit :

 

   Je me moque de ce qu’il a dit. Le Rabbi de Tchnernobyl m’a assurée que je vivrai vieille et que j’aurai le mérite de vivre à Jérusalem. Je ne suis pas encore vieille et je ne suis pas encore allée à Jérusalem. Qu’il me laisse en paix avec ses histoires. D.ieu qui est compatissant et généreux ne me fera pas quitter ce monde avant que je ne t’aie sortie de l’enfer russe pour t’emmener en Erets Israël

 

Et elle avait raison. Un changement soudain se produisit et au bout de trois jours, son état commença à s’améliorer. Elle triompha de l’infection pulmonaire. »

 

Jusqu’à ses derniers instants, la mère de Batiah garda le précieux talisman. Le Rabbi de Tchernobyl avait promis et la promesse se réalisa : elle pu quitter l’URSS et voir le mur occidental du Temple de Jérusalem. La liberté et la joie triomphèrent des ténèbres.

 

 

 

 

 

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